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Les élaboratoires vus par Pablo Pernot

Pablo Pernot nous explique pourquoi la journée participative du samedi l’enthousiasme.

Aux idées, citoyens !

Quand Sébastien ou Frank du staff Sud Web évoquent avec moi la journée participative du samedi, je ne peux que jubiler. Une journée d’ateliers, de participation, de co-création, une promesse d’énergie, de plaisir, et peut-être d’innovation brute. Dans la mouvance des barcamps, code/coach-retreat ou des openspaces les formats participatifs ont le vent en poupe car, pas de secret, ils proposent un très bon environnement pour apprendre :

Tell me, and I will forget. Show me, and I may remember. Involve me, and I will understand.
– Confucius, 450 B.C

Il faut donc se plier à une condition : faire participer.

Essayons de bien distinguer 3 états :

  1. L’écoute passive : un orateur avec des slides.
  2. La participation : l’orateur fait participer le public, et du coup le contenu de son discours n’est plus prédéterminé.
  3. Enfin la co-création : il n’y a plus de différence entre l’orateur et le public. On passe d’un état très prédictible à un état très imprévisible. (C’est d’ailleurs la crainte de certains : comment ne pas prendre le risque de finalement ne déboucher sur rien. Cela arrive rarement et si cela doit arriver prenez vos deux pieds et changez de session).

Pour cette journée participative que Sud Web a décidé de joliment donner le nom d’ « élaboratoire » on oubli donc l’état 1, l’écoute passive de slides. Cela ne nous intéresse pas dans ce cadre (je n’ai pas dit : pas de slides, je suggère : pas majoritairement « d’écoute passive »). Ce qui intéresse Sud Web c’est que vous veniez avec des idées de formats répondant à des objectifs de participation ou co-création (les coding-dojo sont finalement un exemple).

A mes yeux le meilleur véhicule est probablement le jeu, une approche ludique. Il pose des contraintes claires, partage un problème avec les participants, laisse s’établir des relations sociales au sein du groupe, les aspects répétitifs et le feedback constant en fond une source de progression palpable. C’est aussi le terreau de l’innovation : un monde complexe (non prévisible) au sein d’un conteneur : des « contraintes libératrices » comme dirait Paul Valery.