Cette année, nous avons constitué un programme en lien avec nos valeurs d’inspiration, de lien, de bienveillance et d’authenticité. Vous y trouverez des engagements humains, professionnels, éthiques, des personnes qui tentent de renverser la table comme des gens qui veulent se comprendre et proposer de nouvelles choses.
Sud Web est propice à la discussion, au débat. Ces échanges ont généralement lieu en fin de journée. Cette année on vous propose un exercice un peu différent car, déjà, c’est en ouverture ! Nous serons accompagnés par des professionnel·le·s de l’animation autour d’une thématique qui sera révélée dans quelques jours… suspens !
À quel point la qualité de vos relations impacte-t-elle votre bien-être ? C’est la question qui anime mon activité de formatrice-facilitatrice en développement relationnel et organisationnel.
Des commandes de bières à la commande en ligne : aller sans retour d’un restaurateur dans le web #
Même après 40 ans et même si on n’est pas issu du web, on peut y réussir en travaillant dur. Me concernant, ces changements ne se sont pas fait sans difficultés (argent, famille, travail) mais je les assume pleinement car même dans les moments difficiles, je fais un super métier.
Ancien restaurateur maintenant dans le web. Créateur de blind-test vidéo et DJ à-peu-près. Sportif à mi-temps dans la chasse aux papillons.
Comment un passionné de logiciels libres choisit de devenir brasseur ? #
Après avoir travaillé durant quelques années pour Mozilla, j’ai choisi de changer d’horizon en 2016, en ouvrant une petite brasserie artisanale près de Rennes : la Brasserie du Vieux Singe.
Mais mes valeurs restent les mêmes : celles du partage, de la collaboration et de l’entraide.
Je vais donc tenter de tisser quelques parallèles entre le monde du web et celui du brassage; de parler de comment mes anciennes expériences ont servi ma reconversion, et un peu de ce que c’est qu’être brasseur pour moi.
Parce que, peut-être, un peu de nos valeurs peut se retrouver dans nos verres ?
Brasseur en cours d’installation, ex-développeur de logiciels (libres) intéressé par l’écologie, l’éducation (populaire), la thématique agricole, le Do It Yourself (DIY) et le partage sous toutes ses formes. Ex Mozilla, et brasseur artisanal à la Brasserie du Vieux Singe.
Le joyeux mélange des cultures professionnelles : soliste de haut-niveau, cheffe d’orchestre ou femme-orchestre ? #
Avant, j’étais dans un gang de cultureux punks à jongler entre plein de casquettes avec trois bouts de ficelle. Aujourd’hui, j’ai rejoint un secteur qui a le vent en poupe, plein de processus et de conventions.
Peut-on croiser ces deux cultures professionnelles et réinjecter du punk dans les projets web ? Ni spécialisées, ni gestionnaires : quelle place pour les femmes-orchestres ?
Pour un « frenchy », la vie à Manhattan avec un boulot en plein Wall Street ça ressemble pas mal à un rêve d’étudiant devenu réalité. Et pourtant, le rêve, je le vis depuis que j’ai quitté ce milieu pour lancer une petite chaîne de vulgarisation qui continue de grandir sur YouTube. Pourquoi troquer ses costumes pour des t-shirts ? D’où est venue cette idée impensable de faire des vidéos sur le Net ? L’argent ne contribue-t-il pas grandement au bonheur ? Tout un programme !
Il y a 10 ans se lançait Mediapart. Il semblait impossible, alors, de construire une offre journalistique qui vivrait de l’unique soutien de ses lecteurs. Et pourtant, 10 an après, Mediapart a su trouver sa place en construisant une offre moins saturée, davantage portée sur l’enquête et à laquelle ses lecteurs sont fidèles.
Pourquoi avoir misé sur ce modèle ? Quelles ont été les difficultés et comment les surmontons-nous au quotiden ? Quel potentiel cela révèle-t-il pour des initiatives qui voudraient se lancer aujourd’hui ?
Journaliste depuis 2005, à Mediapart depuis 2008, au pole politique pendant huit ans (en charge du suivi de la gauche), avant de de devenir co-directeur éditorial (avec Carine Fouteau), le 5 mars 2018.
De Linux-Mandrake à eelo, des projets pour les citoyens et la liberté #
Quand un système, aussi révoltant soit-il, semble immuable, il ne faut croire en David contre Goliath, il faut éviter de se poser trop de question et aller à l’essentiel : quel est le point qui fait mal quand on le touche, y a-t-il une solution possible, et comment vais-je trouver des gens pour supporter le projet.
Grâce à internet, et en adoptant quelques principes comme « si tu ne peux pas ouvrir la grande porte, passe par la porte de derrière » ou « si tu ne peux pas gagner à ce jeu, changes-en les règles », on peut faire des choses intéressantes et faire bouger les lignes.
Je suis probablement un curieux mélange de mégalomane et d’idéaliste, mais ces projets m’aident à donner un sens à ma vie. Et je pense que l’accomplissement est une quête plus intéressante que celle du bonheur niais.
Gaël Duval, né à Caen en 1973 est une personnalité des logiciels libres, pionnier de Linux en France, cofondateur de Mandrakesoft puis fondateur d’Ulteo.
S’accepter sans renoncer : 3 leçons tirées de mon handicap et influençant ma pratique du web #
« Quand on veut, on peut ! » ai-je longtemps pensé… Jusqu’à ce que je ne puisse plus. Et jusqu’à ce que le verdict tombe comme une sentence en 2003 : « vous ne guérirez pas ». Pourtant, dans le même temps, le Web m’ouvrait des possibilités aussi inattendues que formidables… quand ça marchait, et quand les gens autour acceptaient de participer. En 2007, je décide de mettre mon énergie au service de l’accessibilité du Web, liant ainsi engagement personnel, militant et professionnel. De cette expérience, j’ai appris énormément, et c’est ce que j’aimerais partager lors de cette conférence.
Armony Altinier est la fondatrice de Koena : elle accompagne des clients publics et privés dans l’intégration et le renforcement d’une culture de l’accessibilité numérique. Professionnelle et militante, elle est engagée dans différents mouvements et associations promouvant le logiciel libre, l’accessibilité ou les libertés numériques et anime donc régulièrement des conférences pour sensibiliser à l’importance de l’inclusion numérique.
Casser les préjugés grâce à des contenus vidéos inspirants #
Pour pallier à la "désinformation", Emil et son mari ont décidé de se saisir du web pour prendre la parole et défendre en douceur l’homoparentalité. L’idée : produire des vidéos qui racontent leur vie de papas pour montrer que finalement, ce n’est pas si différent…
Résultat : des vidéos hebdomadaires, construites en même temps que leur parentalité, qui racontent leur vie de… parents, tout simplement.
Papa et gay, Emil est aussi un jeune vidéaste. D’abord concepteur rédacteur en agence de communication audiovisuelle, il exerce aujourd’hui en tant que réalisateur indépendant. Avec la complicité de son mari, il anime depuis 2016 la chaîne Youtube « Chez Papa Papou », dédiée à l’homoparentalité. L’objectif de leurs vidéos : montrer la réalité des familles homoparentales en proposant des contenus informatifs, drôles et optimistes.
Vous savez programmer ? Vous savez probablement (presque) tricoter * !
Un langage, des boucles, des patterns, une communauté avec des projets open source, ça ne vous rappelle rien ? La logique de programmation et du tricot ne sont pas si différentes !
J’ai 15 ans de métier. J’ai de l’expérience. Je l’ai transmise. Écrit plus de 50 articles. Mais je ne sais pas tout. Vraiment pas. Mes connaissances vieillissent. Moi aussi.
Les débutants et débutantes ont besoin de mentors. Les personnes « expérimentées » aussi, car en fait… on ne l’est pas du tout. On est même des personnes toutes cruellement débutantes. Et même de plus en plus débutantes.
Expert en qualité Web et éleveur de composants accessibles en plein air depuis plusieurs années, je me passionne aussi pour les Content Security Policies. On me perçoit souvent comme « le vieux sage qui sait » – vieux à 15 ans, excusez du peu ! – mais il y a tant de choses que je voudrais encore apprendre…
Communauté de développeurs·euses et petite agglomération : ce n’est pas incompatible ! #
Dev’In Rodez, 2 ans d’existence, 2 évènements mensuels et plus d’une trentaine de membres dans une agglomération de 55 000 habitants. Je vous raconterai les péripéties traversées de la création de notre association à aujourd’hui. En partageant mon expérience, j’aimerais casser cette idée préconçue qu’une petite ville ne puisse pas accueillir d’associations de développeurs et surtout transmettre à d’autres l’envie d’organiser des rencontres à leur tour.
Développeur à plein-temps, président de Dev’In Rodez à mi-temps, et drummer mais j’ai plus de temps.
Apprendre à apprendre, transmettre en permé-habilité - Itinéraire nomade et fantôme #
Xavier se définit comme un « Casper ». Être un « Casper » signifie apprendre à apprendre en permanence et contribuer à un commun. Chercher à se détacher de l’égo (autant que faire se peut) pour proposer de nouvelles productions plus adaptées et soutenables.
Pour faire ça, il arpente discrètement les projets collaboratifs. Résultat : un tas de connaissances et de compétences (techniques et humaines) que l’on ne trouve pas dans les cursus de formation habituels.
J’ai eu une révélation : je suis mon propre outil de travail. Écouter mes émotions et celles de mes collaborateurs fait partie intégrante de mon boulot. Car il existe pour chacun de nous des facteurs qui influent nos actions, nos réflexions, perturbent nos trajectoires. Ça peut sembler naïf et pourtant c’est très sérieux. Ça permet juste de travailler ensemble.
Product owner. Après avoir débuté en e-santé au CHU de Bordeaux, Clémentine co-fonde dtc et travaille sur des enjeux de transparence public. Aujourd’hui installée à Montréal elle continue l’aventure dtc.